les fins heureuses sont des histoires qui ne sont pas encore terminées + ryan

ryan ● weaver
[ there is a universal truth we all have to face, whether we want to or not :
everything eventually ends ]

prenom(s) nom : ryan weaver. age : trente ans. date et lieu de naissance : 1986, st petersburg. origines : américaine. statut civil : célibataire (hétérosexuel). métier(s) : coach sportif. parcours : Ryan est né à st petersburg. Il a quitté la ville il y a neuf ans quand il s'est engagé dans l'armée, n'étant revenu que très rarement depuis. Cette année, il a enfin remit les pieds en floride pour de bon. Mais la ville a bien changée depuis. plus grand reve : Que l'armée ne comprenne jamais ce qu'il a fait pour en sortir et lui coupe ses subventions ? Non, il n'est pas dû genre à rêver, simplement se laisser vivre. ambition : 51%. Ryan n'attend pas vraiment grand chose dans la vie. Il prend la vie comme elle vient. Il est très bien comme il est, là où il est. traits de caractère : rancunier + souriant + déconneur + serviable + bordélique + gourmand + intrépide + têtu + sportif + impulsif + fidèle + fêtard + franc + sociable + direct + imprudent groupe : left behind. avatar : bob morley.

❖ life is a game.

J'ai commencé à fumer au collège. Et j'ai arrêté il y a deux ans. Sans aucune aide. Ni patch, ni cigarette électronique, ni chewing gum. Rien. Mais sérieux en vrai, il devrait y avoir des jetons quand on arrête de fumer, comme aux alcooliques anonymes. Parce que c'est trop dur. ► Je n'aime pas le dire, parce que ce n'est pas viril pour un sou, mais je suis allergique au pollen. Et j'ai vraiment rien de séduisant quand j'ai les yeux bouffis et que j'éternue toutes les cinq minutes. Avouez, vous ne me voyez plus de la même façon maintenant. ► Je porte des lentilles. Encore une fois, ça enlève tout le charme de mon regard. J'ai même des lunettes, mais personne ne me verra jamais sortir dans la rue avec. Ça fait premier de la classe. Et ça fait petit vieux. Ce que je ne suis pas. J'aime pas, c'est tout. ► Même si j'ai quitté l'armée, j'aime me remémorer des bons souvenirs en me plantant sur le canapé, devant la télé avec la manette de playstation entre les mains, pour jouer aux classiques de ce type. Call Of et Battlefield restant les leaders dans leur domaine. ► Peu de monde connaissaient la date de mon anniversaire. Pour la simple et bonne raison que je ne trouve pas que prendre une année de plus dans la tronche soit une raison de célébration. Peut-être quand on est jeune, mais quand on a passé les vingt-cinq ans, pas vraiment. ► J'ai horreur du café ! Le goût et l'odeur. Je sais que je perds toute crédibilité auprès de mes futurs enfants quand ils me verront avec mon chocolat chaud au petit déjeuner. Mais chaque chose en son temps. ►Je fais des mots croisées quand je vais au petit coin. Comme les petits vieux. Ce que je ne suis pas, encore une fois. Mais c'est vrai que je peux y passer des heures. ► Je dors toujours du côté gauche du lit, même quand je suis tout seul. Je ne sais pas si j'ai eu un traumatisme dans mon enfance qui fait que. Mais la seule fois où j'ai essayé le côté droit, je n'ai pas fermé l’œil de la nuit. ► Je ne passe pas inaperçu quand il pleut. Tout le monde se retourne dans la rue. Mon parapluie vert fluo y est peut-être pour quelque chose... A moins que ce soit les petits oiseaux jaunes qu'il y a dessus. A méditer. ► Je ne vais que très rarement chez le coiffeur. Maintenant que je le peux, je les laisse pousser. J'aime mes cheveux. Bon d'accord, c'est vrai que quand je commence à pouvoir les attacher, je me prends un rendez-vous vite fait bien fait. Mais je n'aurais plus jamais la boule à zéro. Jamais.

❖ and you must win.
+ 2002 + « Hey, t'as du feu ? ». C'était la pause du matin au lycée de St Petersburg et j'avais carrément les nerfs. Encore une fois, j'avais écopé d'une exclusion temporaire injustifiée. Les cours avaient repris depuis à peine un mois et c'était déjà la troisième. La première passe encore, je l'avais un peu mérité. La seconde aussi. Mais celle là, elle me restait en travers de la gorge. Ce n'est pas ma faute si j'avais fait exploser ce putain de bocal en chimie. Après tout, c'est de la chimie, on est là pour faire des expériences. Si c'est si dangereux, ils n'ont qu'à pas mettre ces produits à notre disposition. Comme à mon habitude, j'avais pris la porte entre les toilettes des filles et le local nettoyage pour monter cette volée de marche maintenant si familière pour me rendre sur le toit de l'établissement. Il n'y avait jamais personne et c'est ce que j'aimais. Enfin, il n'y avait jamais personne en général. Une fille se tenait là, je ne l'avais jamais vu auparavant, mais elle était franchement mignonne. Cependant, je n'avais pas la tête à ça, elle venait empiéter sur mon espace personnel. Ce toit était à moi. Personne n'y venait jamais, c'était mon p'tit coin de tranquillité. Mais comme si le sort était contre moi, j'avais encore une fois oublié mon briquet. Briquet qu'elle me tendit. « Un merci ne va pas t'arracher la langue. ». « Merci. ». Et sur ce, je mis le-dit briquet dans ma poche après avoir allumé. Elle n'eut pas le temps de répliquer que j'avais déjà disparu. + 2006 + Notre rencontre remontait déjà à quatre ans. Quatre ans. Jour pour jour. Il s'en était passé des choses en quatre ans. Elle avait eu son diplôme. Moi pas. Elle avait commencé ses études. J'avais commencé à travailler. On habitait maintenant ensemble. Ce soir, j'avais sortit le grand jeu. Dîner aux chandelles dans notre petit studio dans notre quartier pourri de St Petersburg. C'est même moi qui avais fait à manger, pour vous dire. Enfin, c'était pas dit que ça allait être bon, mais c'est l'intention qui compte après tout. On était maintenant au dessert, et comme prévu, le reste du dîner avait été immangeable. J'avais le cœur qui tambourinait dans ma poitrine. Je ne savais pas comment me lancer, j'avais jamais été aussi stressé de ma vie. Mais je me suis lancé. Je n'avais pas préparé de discours. J'aurais peut être dû. « Levana. Je n'ai jamais été aussi heureux qu'avec toi. Je n'imagine pas mon futur sans toi. Quand je m'imagine notre avenir, je m'imagine en train de coucher notre premier enfant et toi, avec un gros ventre à mes côtés... Enfin non, c'est pas ce que je voulais dire. Avec un joli ventre mais pas gros parce que tu aurais trop mangé, gros parce que... Bref, laisses tomber je crois que je m'enfonce là... Levana, veux-tu m'épouser ? ». C'était carrément merdique comme demande, elle pouvait me dire non que je le comprendrais. « Oui ! ». « Quoi ? ». J'avoue que je ne m'étais pas attendu à un oui, pas après ça en tous les cas. « T'es sérieuse ? ». Oui, elle l'était... Enfin c'est ce que je croyais. + 2007 + C'était le jour du mariage et j'étais surexcité ! Je n'avais pas dormi de la nuit. Levana n'était pas avec moi, tradition oblige, elle avait passé la nuit chez sa demoiselle d'honneur. J'étais en smoking, toujours aussi mal coiffé que d'habitude, au bord de la plage. J'aurais dû me rendre à la mairie mais j'avais encore un peu de temps et j'avais envie de prendre l'air. Je n'arrivais pas à me rendre compte de la chance que j'avais. J'aurais dû me douter que c'était trop beau pour être vrai. Un mec se dirigeait vers moi. Je ne le connaissais ni d'Eve, ni d'Adam. « Tu es Ryan ? ». Je lui lançais un regard noir sans prendre la peine de répondre. « Je prends ça pour un oui. ». Il s'arrêta, attendant apparemment encore une réponse de ma part. Réponse qui ne vint pas. Il poussa un soupir exaspéré. « Franchement je ne vois pas ce qu'elle te trouve. ». « De quoi tu t'mêles ? ». « Ah, enfin une réaction ! Je connais Levana. Tu ne devrais pas te marier. ». Là, il commençait franchement à m'énerver. « Et pourquoi ça ? ». Il était apparemment très content de lui. « Elle se fou de toi ! Écoute, Levana sort avec une fille. ». La, j'étais carrément paumé. « De quoi tu m'parles ? Sérieux, craches le morceau avant que j'te foute mon poing dans la gueule ! ». Autre soupir de sa part. Il me cherchait vraiment ! « Elle sort avec ma sœur, tu comprends ? Elle sort avec elle depuis plus longtemps qu'elle sort avec toi. Elle t'as utilisé. Ses parents seraient totalement contre et elle a vu en toi un moyen de... Une couverture si tu préfères. Tu comprends ? Le parfait petit mari alors que derrière ton dos, c'est tout autre chose. ». Là, je lui ai foutu mon poing dans la gueule. C'était plus fort que moi. Mais malheureusement pour moi, tout était vrai. Elle n'a même pas essayé de nier. + 2007 + Le lendemain du mariage qui n'a pas eu lieu. Le lendemain du jour où ma vie s'est écroulé. J'ai tout envoyé valser. J'ai rendu mon logement. Enfin, notre logement. J'ai démissionné. Bon, c'est un euphémisme, j'ai carrément envoyé mon boss sur les roses. J'ai vendu toutes mes affaires, sauf le strict minimum que j'ai fourré dans un sac pas plus gros que la taille d'une boite aux lettres. J'ai fait un petit tour de la ville, passant en revu tous les endroits que j'aime. Que j'aimais, pardon. Parce que c'était tous les endroits où je passais du temps avec elle. En passant par notre rencontre au lycée, nos promenades dans le parc, nos journées shopping où je l'accompagnais pour porter ses sacs incroyablement lourds, nos soirées cinéma, notre restaurant préféré. Tout ça ne signifiait plus rien. Tout cela était une vaste connerie. Je suis passé au tatoueur. Puis je suis passé au coiffeur. Je me serais bien rasé la tête moi même, mais j'avais vendu ma tondeuse. Entre temps, elle est passée me voir. Je ne l'ai pas écouté. Je ne lui ai pas adressé un mot. Je suis monté dans mon tas de ferrailles et j'ai pris la route. Je m'étais engagé. Et c'est probablement la meilleure décision que j'ai pris de ma vie.

+ 2009 + Cela faisait maintenant deux années que je m'étais engagé, autant dire que ça m'a fait un bien fou. Bon, ce n'est pas facile tous les jours, mais c'est ce dont j'avais besoin après ce que j'avais traversé. On n'avait pas le temps de s'ennuyer. Entre les moments où on est mobilisé pour partir en mission, plus ou moins dangereuses, et les permissions, c'était une vie à cent à l'heure. C'est pendant l'une de mes permissions que je l'ai rencontré. Damian. C'était une nouvelle recrue. Je ne lui avais encore jamais adressé la parole jusqu'à... « Je crois qu'on s'est trompé ? ». « Pardon ? ». « Le billet d'avion, tu as pris les miens. ». Je fixais des yeux le bout de papier que j'avais dans la main sans comprendre. Jusqu'à ce que je regarde plus attentivement les inscriptions dessus. Le billet était bien pour St Petersburg. Mais pas à mon nom. « Tu viens aussi de là-bas ? ». Il me fit oui de la tête. « Ça va faire du bien de rentrer au bercail quelques jours ein ? ». « Je ne dirais pas ça... ». Je n'étais pas retourné à St Petersburg depuis le mariage, et je ne sautais pas de joie à l'idée d'y remettre les pieds. Mais mon père était décédé et je devais me faire un devoir d'aller assister à l’enterrement. Je n'ai jamais connu ma mère et c'est très bien comme ça. Une femme capable d'abandonner son enfant ne mérite pas mon intérêt. C'était le début d'une belle amitié entre Damian et moi. La plus belle que je n'ai jamais eu. + 2012 + « Bouge de là ! ». Des coups de feu ont retentis. Je ne cherchais même pas à comprendre, j'ai bougé mon cul ! On était un peu des tarés dans notre genre. Damian et moi, on s'était introduit en territoire ennemi. D'accord, c'était mon idée, mais il n'avait pas voulu me laisser y aller seul. Et comme c'était beaucoup plus rapide pour lui de m'accompagner plutôt que d'essayer de m'en dissuader... Ceci explique cela. « J'l'ai échappé belle. ». Il rigola. « Je t'avais dit que c'était une mauvaise idée ! ». « Tu parles, tu t'amuses autant que moi ! ». Il ne nia pas. J'avais juste eu besoin d’adrénaline ce soir. Damian connaissait mon histoire. Il était le seul et il savait ce que ce jour de l'année signifiait. Pour moi, c'était un terrain de jeu de paint ball grandeur nature, et avec de vraies balles. Ce n'était pas la première fois qu'on le faisait, et ce ne serait probablement pas la dernière. On entrait en territoire ennemi, on y restait une trentaine de minutes et on repartait. Il arrivait qu'on soit blessé, mais jamais rien de grave. On était comme des frères. Non, il était mon frère. Je nous croyais invincible. J'avais tort. + 2015 + On voulait arrêter tous les deux. On voulait raccrocher ensemble. On s'était bien amusé, on avait trouvé ce qu'on avait cherché à la base en entrant dans l'armée. On voulait tous les deux retourner en Floride et reprendre le court de notre vie. Lui avec sa copine, il voulait lui faire la surprise, et moi avec ma paix intérieure retrouvée. Après une toute dernière mission. Et c'était terminé. Mais c'était la mission de trop. Je m'en suis sortie. Pas lui. Je n'ai pas souvent pleuré dans ma vie, mais je n'ai pas honte de dire que cette fois là, si. « Vous nous aviez dit que c'était sans danger bordel ! ». J'étais dans le bureau du général en train de gueuler depuis plus d'une heure. « Vous aviez dit que nous ne risquions rien ! Que c'était une mission de routine ! Damian est mort merde ! Mort ! Et si je m'en suis sortie, c'est uniquement grâce à lui ! C'est votre faute ! ». J'avais besoin d'un bouc émissaire. C'est moi qui aurai dû mourir ce jour-là. Pas lui. Moi. Je pensais à sa copine. A sa famille. J'étais responsable. « Je me fous d'avoir votre accord. Je retourne à St Petersburg pour son enterrement, même si je ne suis pas en permission. ». Sur ce, j'ai tourné les talons, juste à temps pour l'entendre dire. « Permission accordée. ». + 2016 + Même si Damian n'était plus à mes côtés, j'avais bien l'intention de respecter sa dernière volonté, et la mienne par la même occasion. Quitter l'armée. Malheureusement, ce n'était pas si simple mais on avait tout prévu. Je n'avais plus qu'à faire tout ça moi même. J'avais fait appelle à l'agent Thomas Blackburn. Un ami. Une personne en qui j'avais confiance et dont je savais qu'il ne vendrait jamais la mèche. « Mais tire bordel ! ». J'avais crié. Je n'avais qu'une envie, c'était d'en finir. « Tu es sûr de toi ? ». « Oui, tire et arrête de te comporter comme une gonzesse ! ». Le coup de feu retenti. C'était un tireur hors pair. La balle arriva là où elle devait arriver. Dans mon bras. Le gauche. Quitte à m'handicaper, autant le faire avec mon bras fonctionnel, pour être sûr de ne plus être apte à tenir quelqu'un en joue. La raison officielle est que le coup est partit tout seul. Que c'était un accident. Ça arrive. Je suis resté quelques heures au bloc opératoire pour retirer la balle qui n'était pas ressortie et ensuite j'ai eu plusieurs mois de rééducation à l'armée. Si j'ai retrouvé la capacité de mon bras, ce n'est pas suffisant pour être apte au combat. Ils m'ont donc renvoyé chez moi, en Floride, comme prévu. Pour une fois qu'un de mes plans fonctionnait.

(hors-jeu):

L'histoire est intéressante, j'ai hâte de lire la suite.
Je te réserve Bob pour cinq jours.

merci à vous deux
l'histoire est terminée elle était déjà écrite, c'était un personnage que j'ai créé il y a trèèèèèès longtemps, et j'avais une folle envie de le rejouer

J'adore le personnage, vraiment. Hâte de voir en action.
Je te valide, bon jeu à toi.

encore plus rapide que buzz l'éclair
merci beaucoup pour le compliment et la validation

BOB Bienvenue parmi nous