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 hey babe, take a walk on the wild side (faye)

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Cassie Miller
hard is the floor as the waves pound the shore
Cassie Miller


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MessageSujet: hey babe, take a walk on the wild side (faye)   hey babe, take a walk on the wild side (faye) Icon_minitimeMer 6 Juil - 17:07


she said, hey babe, take a walk on the wild side
i said, hey honey, take a walk on the wild side


Un bruit sourd résonna dans toute la maison, puis ce fut diverses insultes qui fusillèrent: tout ce tapage provenait vraisemblablement du rez-de-chaussée où depuis bientôt une semaine des ouvriers s'appliquaient à retaper entièrement la cuisine en commençant par la peinture, le carrelage et pour finir toute la tuyauterie. Cassie sortit la tête des cartons, poussa sur ses jambes pour se relever et s'apprêta à rejoindre le chantier du bas, mais avant ça elle se retourna à l'encadrement de la porte et contempla le fouillis devant elle: un chaos total parsemé de cartons parfois pleins, parfois vides, certains entre-ouvert, d'autres solidement clos par des mètres et des mètres de ruban adhésif marqué 'fragile'. A ses pieds se trouvait toute une vie, toute sa vie, étalée sur le parquet d'époque, s'étalant de sa chambre jusqu'à sa salle de bain. Elle enjamba les cartons qui bloquait l'accès à l'escalier et descendit les marches quatre à quatre manquant de glisser au niveau de la dernière marche et de se retrouver nez à nez avec la paire de chaussures de sécurité de l'ouvrier à qui elle faisait maintenant face. Un jeune homme, le plus jeune de toute l'équipe, très charmant qui lui répondit que son supérieur était dehors au téléphone quand cette dernière lui demande à parler à ce dernier. Le 'grand chef' était un homme d'une cinquantaine d'années, imposant et bedonnant, portant constamment le même débardeur avec toujours les mêmes tâches, à croire qu'il ne pouvait pas le changer, comme si ce vêtement était un porte bonheur et que l'enlever mettait en péril le bon déroulement du chantier. "Monsieur Woods, monsieur Woods ! Je... oui, excusez moi... je peux vous parler une minute ?" finit-elle par chuchoter craignant de le déranger alors que ce dernier s'occuper visiblement de régler des affaire plus importante par téléphone. L'homme raccrocha, émit un son semblable à un grognement, fourra son téléphone dans la poche arrière de son bleu de travail et sourit à Cassie, exposant au grand jour ses dents jaunis par la cigarette et le café. Tous deux parlèrent des travaux, du temps impensable que ça prenait, du fait qu'on lui avait parlé de quelques jours tout au plus, qu'après eux une autre entreprise devait s'attaquait au carrelage. Il lui répondit que c'était normal, que ça se passait toujours comme ça et qu'ils devaient prendre leur temps pour faire du bon travail. "Je ne veux pas mettre votre parole en doute, des anciens clients m'ont dit beaucoup de bien de votre travail, mais... j'ai comme l'impression que vos ouvriers ont... comment dire..." L'homme croisa les bras tout en fronçant les sourcils d'un air sauvage et Cassie se passa la main dans les cheveux, visiblement gênée par la situation. "J'ai tout de même l'impression qu'ils ont du mal. Il y a toujours un soucis toujours quelque chose de casser et je..." Une légère détonation interrompit la jeune femme et un cri se fit entendre depuis la cuisine en chantier. Un employé cria au patron de venir et prit de panique se dernier se mit à courir maladroitement, du mieux qu'il put étant donné sa masse, vers le chantier d'où il poussa à son tour un cri. De ce que pouvait entendre Cassie depuis le jardin un des ouvriers venait de casser un outil, certainement fondamental à leur travail. Elle croisa les bras et tentant vainement de retenir un rire nerveux. Elle éclata de rire, tellement fort que toute la rue du l'entendre. Cette situation était ridicule: elle venait de quitter New York pour revenir vivre à St Petersburg, personne n'était au courant de son retour, elle regrettait de jour en jour cette décision prise trop hâtivement selon sa mère, maintenant la maison était toujours en chantier et ce pour encore, visiblement, un bon bout de temps, depuis l'ouragan il était clair que la chance n'était plus avec Cassie, que sa bonne étoile s'était soit perdue, soit avait cessé de briller. Le meilleur moyen de décompresser était de partir faire un tour en ville, cela la calmerait sans doute, le centre ville de St Petersburg avait toujours eu ce dont de l’apaiser. Elle passa en un éclair par la porte d'entrée, prit son sac et ses clés et démarra la voiture en direction de Baywalk. Cela faisait des années qu'elle n'y avait pas mis les pieds. Du temps de sa rencontre avec Ronnie elle y avait passé des heures et des heures à faire les boutiques, une à une, ressortant avec toujours plus de sacs. Elle mit une quinzaine de minutes à trouver une place pour se garer, en cette période la ville était tout simplement assiégée par les touristes. Dès qu'elle fit face à l'allée principale de Baywalk des souvenirs, plus ou moins douloureux, refirent surface et elle ne put s'empêcher de verser quelques larmes coulant sur ses joues, qu'elle essuya d'un revers de manche. Elle remonta son sac sur ses épaules et se lança comme si quelqu'un venait de donner le top départ, comme si elle se lançait dans une course contre le passé. Elle passa devant le banc, celui à côté du marchand de glace préféré de Ronnie, là où il l'avait amené les premiers temps, mais elle ne daigna pas y prêter attention et continua son chemin. Cassie remarqua que de nombreuses boutiques avaient fermées depuis l'ouragan et soit elles avaient été reconstruites à neuf soit c'était un tout autre magasin qui avait pris sa place. Elle s'arrêta quelque fois devant les vitrines qui attirées le plus son regard, mais rien ne lui donnait vraiment envie. Puis, elle aperçut au loin une boutique vendant des maillots de bain et se rappela qu'elle avait oublié le sien à New York et qu'il était tout bonnement impensable, un déshonneur, de passer l'été dans la région sans maillot. Alors qu'elle s'apprêtait à franchir le seuil de la porte, une cliente en sortie et Cassie ne put éviter le choc, elle écrasa d'abord les pieds de la cliente puis une de ses boucles d'oreille se coinça dans les cheveux de cette dernière. Cassie se fondit en excuses: "Excusez moi, c'est de ma faute. Je suis vraiment maladroite... Vous allez bien ?" Elle releva les yeux et constata que le visage de sa victime ne lui était pas totalement inconnu.
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